Les chercheurs ont constaté que les tentatives de suicide et les idées suicidaires chez les jeunes lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) sont comparativement plus élevées que dans la population en général1,2,3,4. Les adolescents homosexuels et les jeunes adultes sont le plus souvent sujets à des tentatives de suicide5. Quelques recherches en partie révèlent, que ceci est en partie lié à des cultures hétérocentriques et à l’homophobie institutionnalisée. Le taux d’addiction aux drogues parmi les personnes homosexuelles augmente généralement après que des lois pénalisant l’homosexualité soient votées6,7,8.
Il a été démontré que l’intimidation des jeunes homosexuels contribue à de nombreux suicides, même si toutes les attaques ne visent pas spécifiquement la sexualité ou le genre9. Depuis une série de suicides au début des années 2000, une attention accrue a été accordée aux problèmes et aux causes sous-jacentes afin de réduire les suicides chez les jeunes homosexuels. Les recherches du Family Acceptance Project ont démontré que «l’acceptation parentale, et même la neutralité, en ce qui concerne l’orientation sexuelle de l’enfant» peut faire baisser le risque d’une tentative de suicide. Les idées et les tentatives suicidaires semblent être à peu près les mêmes pour les jeunes hétérosexuels que pour les jeunes qui ont des attirances et des comportements envers des personnes du même sexe mais ne s’identifient pas comme étant homosexuels10. Ceci est corrélé avec les résultats d’une vaste enquête auprès des adultes américains qui ont trouvé des taux plus élevés de «troubles de l’humeur et d’anxiété, principaux facteurs de risque de comportement suicidaire», liés aux personnes qui s’identifient comme gays, lesbiennes et bisexuels. A cela s’ajoute les comportements sexuels, en particulier pour les hommes.
L’ Alliance nationale d’action pour la prévention du suicide note qu’il n’existe pas de données nationales (pour les États-Unis) concernant les idées suicidaires ou les taux de suicide parmi la population LGBT en totalité ou en partie, pour les jeunes LGBT ou les personnes LGBT par exemple. En partie parce qu’il n’y a pas de pourcentage convenu de la population nationale qui soit LGBTQ, ou même identifiée comme LGBTQ. Les certificats de décès n’incluent pas non plus d’informations concernant la sexualité. Une étude de 1986 a noté que les études antérieures à grande échelle des suicides complétés ne «tenaient pas compte de l’orientation sexuelle dans leurs analyses de données »11.